16 des plus grands discours militaires jamais prononcés
Depuis que les guerres existent, les grands chefs militaires ont su utiliser le pouvoir de la chaire pour motiver leurs troupes. Les bons mots prononcés de la bonne manière au bon moment ont permis de renverser la vapeur lorsque le moral était au plus bas, que les pertes étaient élevées et que les munitions étaient rares.
Voici 16 extraits des meilleures oraisons prononcées devant des auditoires clés aux moments cruciaux de l'histoire :
1. Périclès appelant à la guerre contre les Spartiates, 432 avant J.-C.
"Lorsque nos pères ont affronté les Perses, ils n'avaient pas les ressources dont nous disposons aujourd'hui ; en fait, ils ont même abandonné ce qu'ils avaient, et c'est donc par la sagesse plutôt que par la chance, par l'audace plutôt que par la puissance matérielle, qu'ils ont repoussé l'invasion étrangère et fait de notre ville ce qu'elle est aujourd'hui.
Nous devons être à la hauteur de ce qu'ils ont fait : nous devons résister à nos ennemis de toutes les manières possibles, et essayer de laisser à ceux qui viendront après nous une Athènes aussi grande que jamais."
2. HANNIBAL s'adressant à ses soldats après avoir traversé les Alpes, 218 avant J.-C.
"A droite et à gauche, deux mers vous enserrent, sans que vous possédiez un seul navire pour vous échapper. Ses soldats, là où vous avez rencontré l'ennemi pour la première fois, vous devez le conquérir ou mourir ; et la même fortune qui vous a imposé la nécessité de combattre vous réserve, si vous êtes victorieux, des récompenses que les hommes n'ont pas l'habitude de désirer plus grandes, même de la part des dieux immortels".
3. ST. BERNARD ralliant les troupes avant la deuxième croisade, 1146
"Guerriers chrétiens, Celui qui a donné sa vie pour vous aujourd'hui exige la vôtre en retour. Ce sont des combats qui vous valent, des combats où il est glorieux de vaincre et avantageux de mourir. Illustres chevaliers, généreux défenseurs de la Croix, souvenez-vous de l'exemple de vos pères qui ont conquis Jérusalem et dont les noms sont inscrits dans le Ciel."
4. LA REINE ELIZABETH I soutenant ses militaires contre l'Armada espagnole, juillet 1588
"Je suis parmi vous en ce moment, non pas pour me divertir ou m'amuser, mais parce que je suis résolue, au milieu et dans la chaleur de la bataille, à vivre ou à mourir parmi vous tous ; à sacrifier, pour mon Dieu, pour mon royaume et pour mon peuple, mon honneur et mon sang."
5. LE GENERAL GEORGE WASHINGTON calmant son armée de plus en plus rebelle et dubitative, le 15 mars 1783
Par la dignité de votre conduite, vous donnerez à la postérité l'occasion de dire, en parlant du glorieux exemple que vous avez donné à l'humanité : "Si ce jour n'avait pas existé, le monde n'aurait jamais vu le dernier stade de perfection auquel la nature humaine est capable d'atteindre".
6. Le GENERAL NAPOLEON BONAPARTE rassemblant ses forces avant la bataille de Marengo en Italie, le 14 juin 1800.
" Permettrez-vous à nos audacieux ennemis de violer impunément le territoire de la République ? Permettrez-vous que s'échappe l'armée qui a porté la terreur dans vos familles ? Vous ne le ferez pas. Marchez donc à sa rencontre. Arrachez à son front les lauriers qu'il a gagnés.
Apprenez au monde que la malédiction s'abat sur ceux qui violent le territoire du Grand Peuple. Le résultat de nos efforts sera une gloire sans nuage, et une paix durable."
7. LE PRESIDENT ABRAHAM LINCOLN s'adressant au 166e régiment de l'Ohio, le 22 août 1864
"Pour le service que vous avez rendu dans cette grande lutte dans laquelle nous sommes engagés, je vous présente des remerciements sincères de ma part et de celle du pays. Je me sens presque toujours enclin, lorsque je m'adresse à des soldats, à leur faire comprendre, en quelques brèves remarques, l'importance du succès dans cette lutte.
Ce n'est pas seulement pour aujourd'hui, mais pour tous les temps à venir que nous devons perpétuer pour les enfants de nos enfants ce grand et libre gouvernement, dont nous avons bénéficié toute notre vie. Je vous prie de vous en souvenir, non seulement pour moi, mais aussi pour vous... . . La nation vaut la peine que l'on se batte pour elle, pour s'assurer un tel joyau inestimable."
8. LE PREMIER MINISTRE WINSTON CHURCHILL devant la Chambre des communes alors que les Français battent en retraite devant Hitler, 13 mai 1940
"Nous avons devant nous une épreuve des plus pénibles. Nous avons devant nous de nombreux et longs mois de lutte et de souffrance. Vous demandez : quelle est notre politique ?
Je peux le dire : C'est de faire la guerre, par mer, par terre et par air, de toutes nos forces et avec toute la force que Dieu peut nous donner ; de faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse, jamais surpassée dans le sombre et lamentable catalogue du crime humain. Telle est notre politique."
9. Le PREMIER JOSEPH STALIN appelant le peuple russe à défendre son sol face à l'avancée de l'armée allemande, 3 juillet 1941
"Il s'agit d'une question de vie ou de mort pour l'Etat soviétique, pour les peuples de l'U.R.S.S. Il s'agit de savoir si les peuples de l'Union soviétique resteront libres ou tomberont dans l'esclavage.... Il ne doit pas y avoir de place dans nos rangs pour les pleurnichards et les lâches, pour les marchands de panique et les déserteurs. Notre peuple ne doit connaître aucune peur au combat et doit se joindre de manière désintéressée à notre guerre patriotique de libération, notre guerre contre les asservisseurs fascistes."
10. GENERAL SIR BERNARD MONTGOMERY s'adressant à ses troupes démoralisées avant de vaincre l'Afrika Corps de Rommel, 13 août 1942
" Ici, nous resterons debout et nous nous battrons ; il n'y aura pas d'autre retrait. J'ai ordonné que tous les plans et instructions concernant un nouveau retrait soient brûlés, et ce immédiatement. Nous allons rester ici et nous battre. Si nous ne pouvons pas rester ici vivants, alors restons ici morts."
11. LE GENERAL GEORGE S. PATTON exhortant la Troisième Armée, printemps 1944
Je ne veux pas recevoir de messages disant : "Je maintiens ma position". Nous ne tenons rien du tout. Laissez les Allemands le faire. Nous avançons constamment et nous n'avons pas envie de nous accrocher à quoi que ce soit, sauf aux couilles de l'ennemi. On va lui tordre les couilles et lui donner des coups de pied au cul tout le temps. Notre plan d'opération de base, c'est d'avancer et de continuer à avancer, peu importe si on doit passer par-dessus, par-dessous ou à travers l'ennemi."
12. LE GENERAL DWIGHT D. EISENHOWER ordonnant l'invasion de la Normandie, 6 juin 1944
16 des meilleurs extraits des plus grands discours militaires jamais prononcés
"Vous êtes sur le point de vous embarquer dans la Grande Croisade, vers laquelle nous avons lutté pendant de nombreux mois. Les yeux du monde entier sont braqués sur vous.
Les espoirs et les prières des personnes éprises de liberté partout dans le monde marchent avec vous. En compagnie de nos courageux alliés et frères d'armes sur d'autres fronts, vous parviendrez à la destruction de la machine de guerre allemande, à l'élimination de la tyrannie nazie sur les peuples opprimés d'Europe, et à la sécurité pour nous-mêmes dans un monde libre."
13. MENACHEM BEGIN s'adresse au peuple d'Israël à la radio, le préparant à une attaque arabe, 14 mai 1948
"Nous irons au combat à notre manière... Et nous serons accompagnés par l'esprit de millions de nos martyrs, de nos ancêtres torturés et brûlés pour leur foi, de nos pères assassinés et de nos mères massacrées, de nos frères assassinés et de nos enfants étranglés.
Et dans cette bataille, nous briserons l'ennemi et apporterons le salut à notre peuple, éprouvé dans la fournaise de la persécution, assoiffé seulement de liberté, de droiture et de justice."
14. GENERAL DOUGLAS MACARTHUR s'adressant à West Point, 12 mai 1962
"Laissons les voix civiles débattre des mérites ou des démérites de nos processus de gouvernement ; si notre force est sapée par le financement du déficit, auquel on s'adonne depuis trop longtemps, par le paternalisme fédéral devenu trop puissant, devenu trop rampant, par la morale devenue trop basse, par les taxes devenues trop élevées, par les extrémistes devenus trop violents . . .
Ces grands problèmes nationaux ne sont pas du ressort de votre participation professionnelle ou de votre solution militaire. Votre guide se dresse comme un phare décuplé dans la nuit : Devoir, honneur, patrie."
15. Le président JOHN F. KENNEDY prépare la nation à la crise des missiles de Cuba, le 22 octobre 1962.
"La voie que nous avons choisie pour le présent est pleine de dangers, comme tous les chemins le sont ; mais c'est celle qui est la plus conforme à notre caractère et à notre courage en tant que nation et à nos engagements dans le monde. Le coût de la liberté est toujours élevé, mais les Américains l'ont toujours payé.
Et il y a une voie que nous ne choisirons jamais, c'est celle de la reddition ou de la soumission. Notre objectif n'est pas la victoire de la force, mais la revendication du droit ; pas la paix au détriment de la liberté, mais la paix et la liberté, ici dans cet hémisphère et, nous l'espérons, dans le monde entier. Si Dieu le veut, cet objectif sera atteint."
16. Le président RONALD REAGAN accélère la chute du communisme lors d'un discours au mur de Berlin, le 12 juin 1987.
"Il y a un signe que les Soviétiques peuvent faire qui serait indubitable, qui ferait avancer de façon spectaculaire la cause de la liberté et de la paix. Secrétaire général Gorbatchev, si vous recherchez la paix, si vous recherchez la prospérité pour l'Union soviétique et l'Europe de l'Est, si vous recherchez la libéralisation : Venez ici à cette porte ! M. Gorbachev, ouvre cette porte ! M. Gorbatchev, détruis ce mur !"
1 commento
les discours sont des modeles et des refences pour les jeunes chefs militaires